HISTOIRE DE LA CRÉATION et de l'implantation DES GILLES DE LIEVIN

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Liévin

Le café du 3, bien plus qu'un café...Le café des GILLES.

PUBLIÉ LE 12/12/2013 À 08H00 Interwieu de 

L'Avenir de l'Artois - Chaque mois, nous allons à la rencontre des cafés du coin.

Pour cette première, rendez-vous avec Freddy Laurent, le petit fils de Florent, l'ancien tenancier du café de la barrière du 3 de Liévin.

La café du 3, bien plus qu'un café...

Le café du 3 a, un temps, été rebaptisé le café des Gilles. Mais dans le quartier, tout le monde disait le café Sautières.
Chaque mois, nous allons à la rencontre des cafés du coin. Pour cette première, rendez-vous avec Freddy Laurent, le petit fils de Florent, l'ancien tenancier du café de la barrière du 3 de Liévin.

Le numéro 123 de la rue Jean-Jaurès était le repère de nombreux liévinois. Des Socialistes aux musiciens en passant par les mineurs de fond. Tout ce petit monde se donnait rendez-vous tous les jours au café "Chez Sautières", un haut lieu des rendez-vous liévinois. « On voyait toujours les mêmes têtes, explique Freddy Laurent, le petit fils de Florent, le tenancier. Les mineurs qui remontaient de la fosse 3 dite Sainte-Pauline passaient toujours boire un verre dans ce fameux café "Sautière". Et puis, le café était aussi le lieu de rendez-vous de nombreuses sociétés. Mon grand-père voulait faire marcher son café, il n'hésitait pas à louer la salle pour des réunions de nombreuses associations. Militant socialiste de la première heure, il a même laissé les Communistes tenir quelques réunions ici. » Aujourd'hui parti en fumée à cause d'un incendie en février dernier, le café "Sautière" a surtout été le siège de la société des Gilles, une troupe de musiciens carnavaleux qui animaient toutes les festivités de la ville. Une institution à l'époque. Au milieu des années 50, Florent Laurent décide de fonder cette société venue tout droit de Belgique. Les Gilles de Liévin sont nés. « C'est un ami de la famille, Clovis Delplanche, d'origine Belge, qui a emmené mon grand-père à Binche en Belgique pour lui montrer ce qu'étaient les Gilles. Mon grand-père n'en revenait pas lorsqu'il a mis les pieds là-bas. C'était un esprit de fête, de carnaval qu'il aimait par-dessus tout. Ce n'est pas pour rien que le carnaval de Binche est classé au patrimoine culturel de l'Unesco.
 »


De retour à Liévin, Florent Laurent investit beaucoup d'argent pour fonder la société des Gilles. Ils sont une cinquantaine de personnages de tous âges, portent un costume bariolé avec au bas du pantalon des clochettes, un bonnet surmonté d'un chapeau d'apparat avec des plumes d'autruche et sont chaussés de sabots. Ils portent à la main gauche un panier rempli d'oranges. Défilés, carnaval, ducasse, ils étaient de toutes les fêtes de la ville. «  Et comme mon grand-père était aussi président du comité des fêtes du 3, les animations étaient nombreuses, se souvient Freddy Laurent. Ils ont fait des déplacements en Belgique, à Vichy, ils ont fait connaître le nom de Liévin un peu partout en France. » Comme le café "Sautière" était aussi le lieu de ramassage de bus pour l'usine ou la mine, la société Westeel avait choisi de sponsoriser la société des Gilles. Le patron de la société, André Westeel, était d'ailleurs le président d'honneur. Il faut dire que ça coûtait cher de transporter tous ces musiciens, leur offrir à boire et à manger. Mais aussi les rémunérer. « Au moins, ils ne partaient pas ailleurs, » se souvient Freddy Laurent. Le gérant du café, lui, voyait toujours plus grand. À tel point que celui ci a fait construire par son fils Daniel une arrière salle où il a installé... son école de musiciens pour accompagner les Gilles. Tous les jeunes du quartier avaient le droit de suivre des cours de musique pour, ensuite, intégrer la société des Gilles. «  C'était toute une organisation et ça faisait toujours plus de monde au café. Les parents, les enfants, tout le monde avait rendez-vous au café du 3. Et puis, ils avaient leurs propres partitions écrites par Georges Nathier de la cité 109. » Mais à la suite du décès de Florent Laurent puis à la vente du café, la société des Gilles disparaît peu à peu. Surtout, les charges sont de plus en plus lourdes à supporter pour payer les costumes, les déplacements... Quand on sait qu'un chapeau des Gilles coûte aujourd'hui près de 3 000 euros. « J'ai dissous la société en 1996 avec mon ami Jean-Marie Lequint, explique le petit-fils. Ça m'a fait tout drôle, mais chacun son époque. » 
Adrien JUSTINE

Le lieu de rendez-vous des Socialistes.


 

L'avenir de l'Artois

Aujourd'hui les Gilles de LIEVIN, sont devenu LIEVIN GILLES EN FETE et ils ont leur siège au café de l'Hippodrome 160 rue Jules GUESDE à LIEVIN.

Contact M. André HALIPRET président au 06/66/92/78/37LievinGilles lievin 1958 

GILLES D'HIER  1958  

avant 1970

 Clovis delplanche

Clovis DELPLANCHE Membre fondateur des GILLES DE LIEVIN

 

Année 1970/1975 

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André HALIPRET à 15/16 ans Président de LIEVIN GILLES EN FETE à la ducasse du 3 de LIEVIN en 1972 ou 1973

C'était l'époque des cheveux longs et des costumes Bleu blanc rouge!

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Pascal HALIPRET joyeux Gilles du centre de LIEVIN 1975/76 

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DUCASSE DU 3 DE LIEVIN 

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CI DESSOUS LES GILLES D'AUJOURD'HUI  décembre 2015 dans la galerie marchabde de AUCHAN NOYELLES GODAULT.

 

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2016  LIMOGES 87

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2017 CREPY EN VALOIS

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Date de dernière mise à jour : 01/12/2017

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